GRANET – « Coupe douloureux » – 2018
Roseline GRANET (Née en 1936, Paris)
« Grand couple douloureux »
2018
Bronze
Fondeur Fonte Serralheiro, n° 1/8
100 x 43 x 55 cm
Elève à l’Art Students League, New York (1954): dessin et peinture. C’est là qu’elle découvre Pollock et Mondrian encore presque inconnus en France, et explore avec passion toutes les richesses des collections américaines.
Sur les conseils de Vieira da Silva, elle fréquente l’atelier Zadkine, La Grande Chaumière, Paris de 1956 à 1959.
C’est là qu’elle fait la rencontre de Sam Szafran puis de Jacques Delahaye, sculpteur qui l’encouragera à mettre sur pied la Fonderie Clementi, à Meudon, en 1960.
Expositions personnelles de 1974 à 2006 à la Galerie Darthea Speyer à Paris.
Et au Centre D’Art contemporain de Rouen en 1985, au Centre culturel de Saint Nazaire en 1993, au Musée d’Art et d’histoire de Meudon en 1998, à l’espace culturel les DOminicaines de Pont -l’Evêque en 2014.
Nombreuses commandes: Réalisation de tout le décor de l’Hôtel Park Hyatt (Rue de la Paix, Paris), sculpture monumentale pour Le Bon Marché Paris, réalisation de mobilier pour le Musée de la Chasse Paris, ville de Nanterre / Douai / Meudon / Paris / Manufacture de Sèvres, Musée des arts décoratifs de Paris / Rennes / Pau, Fonds national d’art contemporain.
«Son oeuvre est dédiée à l’expression du mouvement. Elle peut se comprendre comme une lutte contre la matière, une aspiration fervente au bonheur, une dialectique avec l’espace, un combat entre la vie et le vide, jusqu’à dénoncer, sans prétention philosophique, l’équivalente possibilité de l’être et du non-être. Ses personnages efflanqués et énergiques, souvent à l’oblique, la bouche ouverte, les doigts écartés, structurent l’espace qui les dynamise. Existent à l’inverse quelques sujets plus renflés et paisibles, artistes et intellectuels, parfois des animaux. Mais ne pas s’y tromper. C’est là que l’esprit est en éveil, le talent en action, le sens critique ou l’instinct de prédation prêts à surgir. L’ oeuvre n’est pas descriptive, elle est l’équivalent plastique, à la fois joyeux et tragique, de notre propre énigme, elle est un souffle confronté au vent relatif de l’espace.» Roland Ropars.