VASSILI Gala
Gala VASSILI est un artiste peintre du XXe siècle.
« Il est rare qu’un talent accepte de demeurer longtemps caché sous le boisseau, autant par besoin de se montrer que par celui, moins conscient, de subir l’épreuve du public, soit des fauves. C’est pourtant le cas pour Gala Vassili, qui a attendu la plénitude de l’oeuvre, pour des raisons secondaires, aussi, mais qu’elle obéissait surtout à son vrai destin.
Il y a dix ans, Gala Vassili avait choisi pour le thème l’Apocalypse et toute sa peinture actuelle ne fait qu’expliciter ce départ.
Mais l’artiste ne se doutait pas, il y a dix ans, que son évolution mouvementée prophétisait ce que d’autres artistes découvriraient vers 1962, où de nombreux peintres : Sam Francis, Barré, Tapiès, imaginèrent de faire le vide au centre de leur tableau, et autour de cet espace devenu majeur et commandeur, de placer leurs motif, bref de composer des tableaux au texte monochrome, dont la ponctuation sur le cadre dicterait la cadence.
Aujourd’hui au contraire, pour G. Vassili, la composition entière est occupée, découpée pan par pan, et empan par empan. Toute la toile redevient le champ de bataille des traits et de la couleur avec cette abondance de lances qu’on voit dans les Uccello et Piero de la pré-Rennaissance.
Le côté dramatique frappe, mais ne l’emporte pas.
La catharsis aristotélicienne, mètre des arts, veille et le mélodrame n’est jamais effleuré. Des tragédies plastiques nous sont au contraire offertes, vibrantes mais sereines, sur les hauteurs. » Pierre GUÉOUEN
« G. VASSILI est un peintre expansif. De furieux coups de pinceaux chargés de bleu, de rouge vif, de verts, de jaunes, de blanc strient la toile qui apparait plus claire au centre que sur la périphérie. La sensibilité de G. VASSILI devant la lumière influe directement sur la figuration de sa peinture : ces foyers d’une intense clarté illuminent et mettent en valeur les rythmes colorés environnants. Certes le procédé a quelque chose de simple, c’est l’application avec la couleur fauve, du clair-obscur qui devient ici l’unique sujet pictural.
Ce qui en revanche apparait original, c’est une authentique émotion devant la couleur. »