THOMAS d’HOSTE
Oeuvres disponibles à la vente:
– « Planète nocturne »
– « Les Ames errantes »
– « Ecu de lumière »
– « Galaxie »
– « Passage secret »
– « Portulan »
– « Sortilège »
– Bronze doré, 1970
– « Alchimie »
Louis THOMAS d’HOSTE est né à Paris en 1932, d’un père professeur et traducteur de presse et d’une mère conservateur à la Bibliothèque Nationale, qui encouragent sa vocation. C’est beaucoup de chance, surtout si l’on songe que sa jeunesse coïncide avec une époque exaltante: l’après-guerre. Il rêvait de dessins-animés. En 1948, il rentre à l’atelier Charpentier pour y préparer le concours de l’Ecole des Métiers d’Art, à Paris, où il est reçu l’année suivante en Arts Graphiques. Trois années, Hôtel Salé, pour se former auprès de peintres auprès différents que Jean Aujame, Jacques Despierre, Robert Humblot, du médailleur Raymond Joly, professeurs de dessin, du sculpteur Jean Joachim qui enseigne le modelage.
L’enthousiasme communicatif de cet animalier pour son art y est-il pour quelque chose? On ne sait. Louis Thomas-d’Host a toujours aimé les animaux. En tout cas, c’est au cours de ces années d’études qu’il découvre la troisième dimension, au travers d’une ébauche qu’il façonne en plâtre. Il sera sculpteur.
Nous sommes en 1952. Pour apprendre la technique de la taille directe sur pierre, il s’inscrit au cours de Maurice De Bus. Au delà de la méthode, c’est la passion, le souffle de l’esprit que ce sculpteur, brutalement décédé à cinquante-cinq ans, transmet à ses élèves. Plus tard, le sculpteur Paul Bialais l’initie au travail du bois. Dans ses premières oeuvres réalisées en différents matériaux, on reconnait déjà son désir d’exprimer le maximum par le minimum.
1955. Au retour du service militaire effectué au Service Cinématographique des Armées, Louis Thomas d’Hoste fonde la Galerie du Seuil Etroit, rue de la Bûcherie à Paris qu’il dirige pendant deux ans et où il expose ses premières sculptures, représentant surtout des animaux. En 1957, il part pour le Canada où il reste trois ans.
En 1960, de même qu’il avait fait un tour de France des églises romanes à sa sortie des Métiers d’Art, Louis Thomas d’Hoste fait un voyage de plusieurs mois au Mexique ou au Pérou. Voir l’art précolombien in situ le conforte dans l’idée que l’art a précédé l’écriture, que la pensée n’est pas forcément verbale.
Revenu à Paris, le manque d’atelier lui rend l’exercice de la sculpture extrêmement difficile. En mai 1968, Louis Thomas d’Hoste s’installe à Viroflay, où il travaille toujours, au fond d’un jardin habité de sculptures. Dès son arrivée commence pour lui une suite d’expériences plastiques qu’il ne pouvait réaliser à Paris. Rapidement, Louis Thomas d’Hoste ne cherche plus à témoigner du quotidien. Il passe du figuratif à l’abstrait, au profit de l’expression de sa vie intérieure. Il montre de plus en plus son travail dans les salons et fait sa première exposition personnelle à Tours, en 1974. Au fil de ces recherches, le lent processus de création qui émerge du plus profond de son être finira par se matérialiser dans le marbre, travaillé en taille directe. La rencontre n’est pas fortuite. Au delà du dialogue, de l’effort partagé dans l’atelier, le marbre et lui ont tant en commun.
Expositions personnelles récentes:
1985 Musée Bricard, Paris 1988 MAC 2000 Art 88, Grand Palais Paris 1990 Galerie Muscade, Paris 1991 Galerie Circe, Espace MAC 2000, Paris 1992 Chapelle Saint-Léonard de Croissy-sur-Seine 1992 Saga FIAC Edition (La Chouette Diurne), Grand Palais, Paris
1995 Galerie Le Soleil Bleu, Versailles 1997 Galerie Le Soleil Bleu, Versailles 1998 Trente ans de sculptures à Viroflay, L’Ecu de France, Viroflay
Acquisitions et réalisations:
– De 1974 à aujourd’hui, octuples et multiples de 75 à 125 exemplaires ou en collections générales édités en bronze par la Monnaie de Paris. – « Le Grain du Silence » disque de marbre noir de Belgique, implanté au Conservatoire général de Musique d’Issy-les-Moulineaux.
– « Le Feu », haut-relief en marbre noir Marquina pour le siège social de la Société Cerberus , Zurich, Suisse. – Multiples de marbre blanc de Yougoslavie, marbre noir de Belgique, marbre blanc Bleuté de Savoie – Editions de la Chouette Diurne.
« Gammes polaires » ouvrage composé de dessins originaux sur un texte et un manuscrit inédits de Michel Butor – Editions de la Chouette Diurne.