Waldberg
Oeuvres disponibles:
– Bronze doré, 1955
Isabelle Marghareta Maria Farner Waldberg : née à Oberstammheim (Suisse) en 1911 et morte à Paris en 1990.
Durant les années 1930, tout en, préparant une thèse sur Nietzsche, elle poursuit des études de sociologie et d’ethnologie à l’École des Hautes études de la Sorbonne : c’est là qu’elle rencontre Patrick Waldberg, mais aussi Georges Bataille qui l’invite à rejoindre le groupe Acéphale.
Après la défaite de 1940, Isabelle et son époux partent pour les États-Unis, s’installant à New York où ils côtoient d’autres surréalistes en exil dont Marcel Duchamp, André Breton et le critique Robert Lebel qui deviendra, à l’instar d’Hans Arp, son plus fidèle défenseur. À partir de 1943, Isabelle Waldberg commence à produire des Constructionsen fil de fer. Elle rentre à Paris en 1946 et s’installe dans l’atelier de Duchamp qui disait d’elle : « Isabelle sculpte, ausculte, s’occulte et exulte » 1. L’atelier, qu’elle ne quittera plus, était situé rue Larrey à Paris.
En 1961, elle reçoit le prix Antoine Bourdelle.
À partir de 1975, elle enseigne à l’École nationale des Beaux-Arts de Paris.
S’inscrivant dans la lignée de son ami Alberto Giacometti rencontré en 1936, Waldberg convoquait pour ses sculptures différents matériaux : le bois (abandonné en 1952), le fer, le plâtre, le liège, l’acier, le plexiglas mais aussi, à partir des années 1970-80, le bronze.
Ses œuvres furent présentées entre autres à l’exposition internationale Le Surréalisme en 1947 (Galerie Aimé Maeght), dans les galeries de Claude Givaudan et à l’expositionDer Geist des Surrealismus (Cologne, 1971).
Elle fut l’épouse du critique Patrick Waldberg et la mère de l’écrivain et poète Michel Waldberg.