Né le 11 juillet, fille de Marcel Haardt et Henriette Simpson.
Ses parents fréquentent la Société des Jeunes Artistes et dès la fin de la guerre, son père expose au Salon des Indépendants et participe à plusieurs expositions collectives à Paris dans la Galerie Henri Manuel, rue du Faubourg MontmartreDurant les années 30-35, après un bref passage en Italie, elle poursuit ses études secondaires au lycée français de Bruxelles.
Pendant la guerre, elle soigne à la clinique Edith Cavell.
Dans ces mêmes années elle découvre tout le milieu littéraire et artistique proche des surréalistes belges.
Elle commencera alors en peindre tout tenant des gardes et en s’occupant de sa fille.
En 1960, après avoir emmenagé avec son mari, Marcel,elle installe un atelier dans la cave de l’immeuble et commence la sculpture.
Gabrielle fait le portrait des vieux amis qui s’y réunissent toutes les semaines, parmi lesquels Marcel Lecomte, René de Solier, Jacques Kupissonov, Jacques Muller…
Elle réalisera ainsi, au fil des années et au gré des rencontres, les portraits de Dominique Cape, un camarade de classe de Colette, de sa nièce Nathalie, du peintre Endre Rozsda, d’André Jaumotte, d’Illya Prigogine, de Marcel ainsi que plusieurs autoportraits…
Gabrielle Haardt commence aussi à sculpter au début des années 60 ses premières formes abstraites, qu’elle travaille d’abord en terre, puis en plâtre, puis qu’elle fait couler en bronze.
Nelly Van den Abeele, grande collectionneuse de bijoux en Belgique, à propos de G. Haardt : « elle avait l’habitude de poser mille questions, ce qui lui permettait de ne répondre à aucune ».