Benito Viliano TARABELLA
Oeuvres disponibles:
« Crysalide »
« Métaphore »
« Tête couchée »
Benito Viliano TARABELLA
“Dans ses mains le marbre reçoit les frémissements, les frissons, les pulsations de la matière vivante: il devient substance charnelle, souple épithélium, mince tégument. Des jonctions mystérieuses, créatrices de nouvelle existence ont muri et vont murir à l’intérieur de deux valves qui s’ouvrent et se referment. Que ce soit des turgescences d’organes ou des embryons, d’êtres marins ou des fleurs ou d’insectes, les formes de Tarabella reflètent les moments cruciaux du devenir, les infinis actes fatals et éternels par le;squels la vie se transmet.”
Pier Carlo SANTINI, 1987
“Tarabella symbolise cette quête de la beauté qui, au-delà de la connaissance, de la technologie, des vérités objectives, s’impose comme la véritable réponse à la curiosité d’être. Toute son oeuvre rdt un appel pour se ressourcer à la nature des choses.”
André PARINAUD
“L’essentiel du travail de Tarabella est orienté vers une étude constante et obstinée des formes de la nature: la naissance et le développement de la vie végétale qu’il transporte dans des volumes à la fois purs et sensuels dans lesquels il n’y a jamais rien de trop ni de gratuit. Sa recherche soutenue et permanente de la pefection l’amène à une vision de synthèse; il réinvente la nature. La dynamique et l’harmonie de ses formes retrouvent la dimension spirituelle qui relie l’homme et l’ensemble de l’univers. “
Yves BRUNIER (Actualités des Arts) 1991
“La main caresse avec bonheur les formes lisses, les rondeurs et les courbes, suit les contours du marbre, de la pierre ou de l’onyx, matières précieuses et dures qu’il modèle au ciseau, ouvrant des failles, délivrant des creux, révélant les entrailles veinées, semblables à l’intérieur d’une chair ou d’un fruit. L’intelligence du toucher crée l’émotion. Ce n’est pas par hasard que ses pièces en taille directe se nomment “Conque”, “Genèse” ou “Naissance marine”, elles évoquent le corps en formation, le mystère de la conscience, l’apparition de la vie; dans “Vice-Versa” l’image de l’autre naît en même temps que l’une à la lumière, toutes deux se rencontrant et opposant leurs cambrures et leurs arrondis. Ces lignes pures, simples, rayonnantes, issues de lDa synthèse des rythmes de la figure et de la nature, qui touchent à l’essence derrière l’apparence, engendrent chez Tarabella des formes animées d’une force intérieure; l’enveloppe semble créer une germination au plus profond de la substance. On devine un travail long et rude avant d’aboutir à cette sensualité sereine, sans artifices ni anecdotes, qui occupant l’espace en reçoit l’ombre et la clarté, et lui renvois irisation et reflets. Il n’y a guère d’angles dans cette sculpture, tout au long des arêtes, des saillants, qui délimitent les volumes, suspendent l’érosion.”
Pierre CABANNE
Viliano Tarabella se devait d’être sculpteur!
Issu d’une famille d’artisan carrier, il travaille dès l’adolescence chez un sculpteur de Carrare et, sur le tas, acquiert les rudiments de son art, débutant ainsi par l’épreuve plus rude mFais sans doute aussi la plus noble, la taille du marbre.
Remarqué par Jean Arp, celui-ci fait appel à lui vers les années soixante, pour l’aider à dégrossir ses oeuvres.
Formé à Carrare dans le plus pur classicisme, Tarabella découvre auprès de Arp, la force de l’abstraction le rendu sensuel de la matière, la simple beauté de la forme…Nul ne pouvait rêver d’une meilleure initiation, nul ne pouvait rêver autre professeur que ce précursseur fondateur avec Tzara du mouvement Dada.
D’abord issue de l’oeuvre de Brancusi quant à la libeerté de la forme, la recherche d’une simplicité où ne subsisterait que l’essentiel en atteignant ainsi la valeur d’une symbolique, l’inspiration, Tarabella se dirige ensuite instinctivement vers la sensualité des formes pleines, la rondeur des volumes où joue une lumière quelque fois ardentFe, quelquqe fois voilée qui tantôt souligne, tantôt estompe, se disperse, converge à nouveau, aidée en cela par le choix du matériau: douceur profonde du marbre, flamboiement du bronze, calme ou vivacité, modulés au gré de l’artiste. (…)
Tarabella saisit pour nous le langage de la nature, nous restitue sa perfection, son invention, nous restitue sa perfection, son invention, je devrais dire son imagination débordanteIl se bat directement avec la pierre, le marbre, , ne craignant pas la taille directe dans laquelle il excelle, trouvant ainsi le “vrai chemin de la sculpture…
Expositions officielles:
– La Jeune Sculpture (depuis 1965) – Grands et Jeunes d’Aujourd’hui – Réalités Nouvelles (depuis 1966) – Confrontations: Dijon 1967
– De Rodin à nos jours – La Grande Motte 1968 – Parly II 1970 – 18 Artistes Italiens – E.NE.I.T Paris 1969 – Salon de Mars 1972 – Salon de Mai 1970 à 1983 – Salon d’Automne 1971 à 1981: à Téhéran (Iran) en 1978 – L’Art, l’Homme et la Science – Université d’Orsay 1978 – Salon de Montrouge – Art contemporain 1979 – Salon Sculpture Contemporaine 1979 – Comtemporaine – Fontenay-sous-Bois 1981 – Sculpture à Belfort 1981 – Triennale Européenne de Sculptures, Paris 1981
– Galerie Kriegel, Paris, 1972 – Galerie de France et Benelux, Bruxelles, 1975 – S.L Art Gallery, Dallas, 1981 – FIAC, Grand Palais, Paris, 1980 – 1981 – Neoartis, Chambre des Notaires de Carcassonne, 1990 – Galerie des Arcades, Biot, 1991 – Kissingen Sommer Kultur in Europa, Allemagne, 1992 – Galerie Alibrandi, Florence, 1998
Oeuvres dans les collections privées: France, Allemagne, Belgique, Suisse, Suède, Canada, Etats-Unis, Israël, Pays-Bas, Japon