Maxime Adam-Tessier
Maxime Adam-Tessier ‘né en 1920 à Rouen, mort en 2000).
Académie Jullian en 1939 Despiau, puis, à la fin de 1945, par Laurens. Il expose pour la première fois à la Galerie l’Arc-en-ciel en 1947 et dans les salons (Mai, Comparaisons, Jeune sculpture, Réalités nouvelles…). Dès les années 1950, il expose en Allemagne, aux États-Unis, à la biennale de Sao Paulo (1952), à celle de Carare (1957) dont il est lauréat. Au cours de ces années, il s’est dégagé des formes figuratives pour approcher de formes que l’on pourrait dire cubistes « avec des volumes denses et pleins, qu’aucun accident ne vient interrompre ; seuls de légers accents, à peine indiqués, en accrochant la lumière, y répandent une vie secrète » (H. Wescher).
En 1960, il expose à la Victor Waddington Gallery à Londres où il enseigne près de vingt ans à la Middlesex Polytechnic et au Royal College of Art. En 1972, il est nommé inspecteur aux enseignements artistiques du ministère de la Culture, charge qu’il assurera jusqu’en 1986. Au cours de ces années, il fondera une association d’échanges internationaux entre les écoles d’art, « Art-Accord ». Ses dernières expositions furent présentées à la Galerie Étienne de Causans à Paris en 1992 et à celle de Theo Waddington à Londres en 1996, à Londres où il demeure plus connu qu’à Paris. Mais ses sculptures marquent de nombreux points de notre paysage familier, comme la station RER de La Défense (1969) et plus d’une vingtaine d’autres en France, principalement pour l’art sacré et les établissements scolaires, mais aussi étrangers (proue de navire pour la Cie Fred Olsen).
Oeuvres disponibles :